Pour en finir VRAIMENT avec le DESENGAGEMENT en entreprise !

Comment stopper le tourbillon


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C’est un fait, la société actuelle nous pousse à l’instantané, à la rapidité, au plus, plus, plus. Et dans cette course parfois infernale, on peut y laisser des plumes, se retrouver coincé-e comme un hamster dans une roue, et même peut-être être obligée de s’arrêter net… burn out oblige ! Alors comment stopper le tourbillon pour mieux profiter du temps qui passe, pour prendre conscience de ce qui nous arrive et ne plus subir toutes les injonctions qui mènent à la dispersion ? Mes réponses en 3 points simples à mettre en place.

Je me reconnecte avec moi

C’est la porte d’entrée d’un monde où on cesse d’être accaparé par le système, son patron, sa boîte mail, ces mille raisons qui nous coupent peu à peu de l’essentiel. J’entends déjà certaines de vos revendications, comme « mais je n’ai déjà pas le temps de tout faire, alors prendre soin de moi… », ou alors « au poste que j’occupe, si je veux affirmer mon leadership, je ne vois pas comment ralentir », ou encore « et comment fait-on quand on est mère de famille, seule ou accompagnée, et que l’on exige un travail à la hauteur de nos ambitions professionnelles »… Et oui, comment tout concilier, LA question est sur toutes les lèvres. Pourtant, je vous assure, s’arrêter en pleine course, ne serait-ce que vingt minutes ou une demi-heure devient primordial pour ne pas foncer droit dans un mur. Oui mais pour faire quoi exactement ? Se concentrer sur les pensées qui tournent en boucle, les observer, s’en détacher et en rire est un premier pas. Respirer en prenant conscience de ce geste si naturel qui a le pouvoir de nettoyer le cerveau permet de le détourner de ses obsessions, (vous pouvez regarder ma vidéo Le secret pour des ressources complémentaires). Mais j’avoue que parfois, les choses les plus simples sont les plus difficiles à mettre en place. Mais ce ne sont pas les outils qui manquent pour trouver VOTRE solution qui vous fera du bien : l’écriture qui permet de déverser ses pensées sans se censurer, faire du sport… Quels qu’ils soient, ils ont vocation à vous permettre de nourrir votre être intérieur.

Je suis responsable versus victime

Changez de perspective, prenez de la hauteur, observez la scène en vous regardant comme si vous étiez acteur/actrice. Voyez-vous courir dans tous les sens. En prenant du recul, redressez-vous, changez votre allure – épaules en arrière, menton relevé. Rien qu’en changeant votre gestuel et votre posture, votre corps envoie un message puissant à votre tête : c’est vous le boss ! Et qui dit boss, dit « je décide de ce que je fais de tel ou tel événement », « je suis responsable de moi », « si je ne change rien à la situation personne ne pourra le faire à ma place ». Car ce ne sont pas ni les politiques, ni les dirigeants, ni votre conjoint ou que sais-je qui à tort ou à raison, c’est bien vous qui devez être le pilote de votre vie et lui donner une direction, celle que vous souhaitez et non pas celle qu’un autre veut à votre place. En reprenant vos droits, voyez comme la respiration est plus profonde, plus ample, et comme le tourbillon ralentit.

Je persévère

Et c’est là que tout se complique… Quand certain-es parmi vous arrivent à préserver un espace à soi, quelques exercices de pleine conscience ou d’autres moyens qui fonctionnent bien pour vivre plus sereinement, combien êtes-vous à reprendre votre rythme infernal au bout de quelques jours ou quelques semaines ? Et c’est tout à fait normal puisque nos habitudes sont bien ancrées et nous entraînent dans des automatismes dont il est si difficile de se détacher. Il faut alors redoubler d’efforts, se remonter les manches, et recommencer jusqu’ à créer de nouvelles habitudes salvatrices. Souvent une aide extérieure devient utile pour se fixer des objectifs, relever des défis, ne pas fuir et renouer avec son propre rythme.

Mais pour que nous, hommes et femmes occidentaux, arrêtions de nous reconnaître dans cette citation de ce philosophe Swami Randas : « La vraie pauvreté est celle de l’âme, une pauvreté dans laquelle le mental est toujours dans un tourbillon créé par les doutes, les soucis et les craintes », adoptons dès que possible de nouvelles habitudes, pour passer à côté du tourbillon, sans être emporté-e.

 

Isabelle Deprez


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